Circonscription

« Aux îles, c’est pas pareil… »

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Crédit photo: Tourisme Île-de-la -Madeleine

La circonscription des Îles-de-la-Madeleine comprend essentiellement l’archipel du même nom, situé au milieu du golfe du Saint-Laurent à quelque 225 kilomètres de la côte gaspésienne. Il s’agit de la circonscription du Québec ayant le plus petit nombre d’électeurs. Aujourd’hui, la circonscription compte deux municipalités, soit la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine et la Municipalité de Grosse-Île. Ces entités forment la Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine, l’équivalent d’une municipalité régionale de comté (MRC). Environ 13 000 personnes, des Madelinots et des Madeliniennes, habitent les îles de la Madeleine à l’année. On retrouve également une communauté anglophone d’ascendance écossaise pour la plupart, concentrée dans la municipalité de Grosse-Île et sur l’île d’Entrée. La pêche est la principale activité économique. Le homard représente la majeure partie des captures, mais le crabe des neiges, la plie rouge, la limande à queue jaune, le flétan ainsi que des mollusques tels que les huîtres, les moules, les palourdes et les coques, sont également pêchés autour de l’archipel. Le tourisme est la seconde activité économique en importance aux îles de la Madeleine. Plusieurs dizaines de milliers de visiteurs rendent visite aux Madelinots chaque année. Ces gens arrivent d’ailleurs au Québec, des provinces canadiennes, des États-Unis et même d’outre-mer grâce aux croisières internationales. La faune et la flore de l’archipel sont particulières. Ainsi, des efforts de conservation sont en cours pour préserver à la fois les habitats d’animaux comme le pluvier siffleur, à la fois des secteurs aux prises avec des problèmes d’érosion. D’ailleurs, l’archipel est aux premières loges des changements climatiques. On n’a qu’à penser aux tempêtes Fiona (2022) et Dorian (2019) qui ont eu des impacts significatifs sur le territoire. Cela a éveillé les consciences quant à l’importance de rapidement s’adapter aux changements climatiques.

Les Madelinots et les Madeliniennes sont des gens fiers de leurs racines acadiennes. Ils sont accueillants, prêts à relever des défis lorsqu’ils surviennent, et enclins à aider leurs prochains lorsqu’ils sont dans le besoin. Je suis fier de la confiance que m’ont témoigné mes concitoyennes et mes concitoyens madelinots en m’élisant pour les représenter à l’Assemblée nationale du Québec depuis 2018.

Un peu d’histoire!

La Magdelene

Créée en 1895, la circonscription électorale des Îles-de-la-Madeleine tire son appellation de l’archipel du même nom, situé à quelque 250 kilomètres de la côte gaspésienne. L’explorateur Samuel de Champlain fut le premier à utiliser la désignation La Magdelene sur une carte datant de 1632. C’est à François Doublet, commerçant aux Îles-de-la-Madeleine et à Gaspé, et deuxième propriétaire de la Seigneurie des Îles-de-la-Madeleine à compter de 1663, que l’on doit l’appellation Îles de la Madeleine pour désigner quelques îles de l’archipel.

Cette dénomination avait pour but d’honorer sa femme Madeleine Fontaine (Source: electionsquebec.qc.ca Crédit photos: Des Barres; Joseph Frederick Wallet Des Barres, BANQ).

Grosse-Île

Parmi les municipalités regroupées pour former la municipalité des Îles-de-la-Madeleine le premier janvier 2002, se trouvait la municipalité de Grosse-Île. Le texte qui suit est celui qui décrivait cette municipalité avant le regroupement et il peut contenir des données qui n’ont pas été mises à jour. Contiguë aux municipalités de Grande-Entrée et de Havre-aux-Maisons, dont elle a été détachée en 1893, aux îles de la Madeleine, cette entité municipale est caractérisée par de belles plages sablonneuses battues par les flots souvent agités du golfe du Saint-Laurent.

Le territoire est constitué de deux masses rocheuses qui s’inclinent en pente douce vers la baie de la Grosse Île, qui a donné son nom à l’entité municipale, lequel souligne le relief relativement élevé de cette portion du territoire des Îles. Dès la fin du XVIIIe siècle, des Écossais fuyant des conditions de vie précaires s’y sont installés pour pratiquer la pêche.

Bientôt, les communautés francophones et anglophones organiseront leurs assises religieuses. Celles des premiers seront assurées par la paroisse de Sainte-Madeleine-de-Havre-aux-Maisons fondée en 1793, alors que pour les seconds, de confession majoritairement anglicane, la Holy Trinity Church (1853) et la St. Peter’s Church (1916) seront successivement établies (Source: Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996). Crédit photo : Auguste Scott, 1938 (BAnQ https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3019181)

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